Il promettait « On va aller jusqu’au bout, quoi qu’il arrive. », « On ne s’alliera pas avec qui que ce soit avant le premier tour. » En septembre 2019, à quelques mois des municipales, pour justifier sa volonté inébranlable, Gaspard Gantzer, ancien communiquant de François Hollande, renvoyait dos à dos Anne Hidalgo et LREM. Le fondateur de Parisiennes, Parisiens jurait alors que les seuls digne d’une alliance avec lui étaient les écologistes, car les plus proches de ses idées. Hélas pour eux, ils étaient aussi les adjoints d’Anne Hidalgo.
C’était sans compter sur une campagne compliquée. Il subit plusieurs abandons dans son équipe : Isabelle Saporta, comme Olivia Andrez, rejoignent Cédric Villani. Et surtout, il est crédité d’1% à 1,5% d’intentions de vote dans les sondages, quand arrive l’affaire Griveau.
Le candidat, qui prétendait défendre une vision de Paris humaniste et sensible à l’écologie, renie alors sa parole et les partisans de son mouvement. Il s’en va rejoindre… non pas les écologistes, ni même le PS, mais LREM.
« Gaspard est parti seul de façon unilatérale », témoigne Valérie Garreau la tête de liste dans le 12ᵉ de Parisiennes, Parisiens. « Nous avons appris ce ralliement personnel par la presse », indique Hélène Peskine, tête de liste dans le 5ᵉ arrondissement.
En échange de son ralliement à Agnès Buzyn l’ancien tête de liste de Parisiennes, Parisiens récupère la première place dans le 6ᵉ, en abandonnant le 15ᵉ où il était engagé depuis octobre 2019.