La ministre de l’Éducation embourbée dans son storytelling

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La nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, également en charge des jeux olympiques, va-t-elle gagner la médaille d’or du mandat ministériel le plus éphémère ?

Empêtré dans ce qui semble être un storytelling à la limite du mensonge, la ministre est pointée du doigt par des oppositions qui demandent sa démission.

Alors qu’elle justifie la scolarisation de ses enfants dans un établissement catholique privé par « des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées », plusieurs témoins viennent contredire ses affirmations. L’institutrice de l’époque de son enfant indique, dans Libération, que ce dernier n’aurait passé que 6 mois dans le public, en maternelle, et en demi-journée. « Je n’ai pas été absente, je me sens personnellement attaquée », affirme l’institutrice.

Un deuxième témoin, le journaliste Nicolas Poincarré, dont l’un des enfants a passé 8 ans dans cette école, contredit aussi la ministre : « Il n’y a jamais eu d’absence non remplacée pendant 8 ans. » Il ajoute même que cette école, citée par la ministre, est « une petite école privilégiée dans un quartier privilégié ».

Le 13 janvier, Amélie Oudéa-Castéra avait tenté un rétropédalage, disant « regretter » d’avoir pu « blesser certains enseignants ». Elle assurait qu’elle serait « toujours » avec « l’école publique et ses professeurs ».